jeudi 27 novembre 2014

Le Togo met l’accent sur les filières de production de tubercules

(Agence Ecofin) - Au Togo, la culture de tubercules a actuellement le vent en poupe. Illustration de cette tendance, la production de manioc est passée de 911 642 tonnes en 2012 à 959 889 tonnes en 2013, tandis que celle de l’igname a augmenté de 133 332 tonnes pour atteindre 864 408 tonnes sur la même période. Quant à la récolte de patate douce, elle a presque triplé en se situant à 19 957 tonnes en 2013, contre 6807 tonnes un an plus tôt.
Ces bonnes performances sont les retombés de l’engagement du gouvernement togolais à promouvoir la culture des tubercules dans le pays par le biais du Projet de développement des plantes à racines et tubercules, plus communément désigné sous le sigle PRT.
Initié en 2009, ce projet qui a mobilisé un montant de près d’un milliard et demi de francs Cfa a été cofinancé par l’Etat togolais et certains partenaires techniques et financiers comme la Banque Populaire pour l’Epargne et le Crédit (BPEC).
Il se répartit en trois composantes dédié aux chaînes de valeurs du manioc, de l’igname ou encore de la pomme de terre. Ces trois grandes articulations sont sous le contrôle d’une unité de gestion qui coordonne la politique d’ensemble du projet.
Outre l’amélioration significative de la production togolaise de tubercules, le grand défi du PRT est de travailler à la réduction du chômage dans le pays par l’insertion professionnelle de Togolais âgés de 18 à 35 ans dans les différentes filières où il intervient. Le projet réunit ces jeunes en des groupements de dix individus qu’il forme et dont il facilite l’accès au crédit. L’année dernière, 279 de ces groupements ont été formés tandis que 691 autres ont bénéficié d’un crédit.
Grâce à ces efforts, les filières dédiées à la production de tubercules participent désormais pleinement à la dynamique engagée par le gouvernement qui, via le Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA), entend assurer l’autosuffisance alimentaire du pays et en faire un pôle agricole sous-régional grâce à une croissance annuelle soutenue de 6% dans ce secteur sur les prochaines années.
Aaron Akinocho

La Mauritanie engage des réformes foncières pour atteindre son autosuffisance rizicole

(Agence Ecofin) - Dans le but d’atteindre son autosuffisance rizicole, la Mauritanie a lancé un ensemble de mesures visant à reformer son système foncier actuel. Principal axe de cette réforme, l’amélioration de la procédure d’immatriculation des terres.
«Cette procédure derrière laquelle les propriétaires terriens couraient pendant plusieurs années et même parfois en vain, est désormais réalisable dans un délai de 2 mois. Les frais d’immatriculation ont été réduits au strict minimum.» a déclaré le ministre mauritanien des finances Thiam Diombar. En outre, poursuit l’officiel, «la consécration juridique de la propriété permet aux agriculteurs d’avoir accès aux financements grâce à la valeur juridique du titre de propriété qui représente une garantie pour les créanciers potentiels.»
Au-delà de la réforme foncière, le gouvernement a décidé d’éponger les dettes des producteurs et a négocié un accord de financement des activités agricoles avec la Caisse de Dépôt et de Développement, pour un taux d’intérêt maximal de 6%, rapporte le site d’information Financial Afrik.
La Mauritanie qui produit annuellement 130 000 tonnes couvre actuellement 65% de ses besoins.
Aaron Akinocho

Mali : 14 milliards de francs Cfa de recettes pour la filière mangue au terme de la saison 2014

(Agence Ecofin) - Au Mali, la filière mangue a généré 14 milliards de francs Cfa au terme de la saison 2014. Commentant cette performance qui constitue un record, Bakary Togola qui préside l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture du Mali (Apcam) a indiqué sa satisfaction quant à ce résultat qui n’est que le reflet du niveau de qualité atteint par la production malienne.
«Aujourd’hui, sur le marché mondial, le label mangue Mali est parmi les produits les mieux vendus au monde», a déclaré le dirigeant. Cependant, M. Togola n’a pas occulté les difficultés rencontrées par la filière, notamment les ravages causés par les insectes ou encore l’épineuse question de l’emballage qui crée une part importante de la valeur ajoutée d’un produit.
Le Mali qui produit 200 000 tonnes de mangues, exporte le quart de cette quantité qui est essentiellement constitué de vari

En 2014, les exportations de fruits d’Afrique du Sud vers l’Asie ont presque doublé

(Agence Ecofin) - Pour les producteurs sud-africains de fruits, l’espoir se trouve peut-être à l’est. Dans un contexte marqué par une querelle entre Pretoria et Bruxelles sur les exportations sud-africaines d’agrumes en raison de la maladie de la tâche noire, Justin Chadwick de l’Association des producteurs d’agrumes d’Afrique du sud (SACGA) indique que le volume des exportations vers l’Asie a presque doublé cette année. « Il semble y avoir une pénurie dans l’approvisionnement mondial en citron, et en Chine la demande est extrêmement élevée. Aussi, avons-nous enregistré une année exceptionnelle et nous aurions probablement pu vendre nos citrons pour le double de leur valeur» a affirmé le dirigeant.
Signe de la faveur dont jouit la production de la nation arc-en-ciel en Orient, ses ventes de raisins ont progressé de 60 000 cartons à 400 000 cartons dans l’intervalle d’une année (2013-2014) en Corée du Sud alors que la demande pour ce fruit est assez faible cette année.
Si ces ventes progressent, l’impact des mesures prises par Bruxelles continue à se faire sentir sur le secteur en raison de la prééminence de ce partenaire commercial. « Le principal problème est que nous expédions chaque année 45 millions de cartons vers l’Union européenne et il n’y a pas de marché qui puisse absorber ce volume. De plus l’UE a des demandes très spécifiques en matière de tailles et de qualité. Les marché orientaux ne veulent pas de ces produit-là, aussi trouver des débouchés alternatifs reste un exercice très difficile » a rappelé M. Chadwick.
Aaron Akinocho

mercredi 26 novembre 2014

Autosuffisance en riz : 2 milliards de francs pour les producteurs du Sine-Saloum


Par Rewmi.com
‘’Nous pensons qu’avec l’ensemble des acteurs expérimentés en riziculture pluviale du Sine-Saloum, cette région naturelle du Sine-Saloum va fortement contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance rizicole du Sénégal en 2017’’, a expliqué M. Sané, lors de l’atelier de lancement du projet à Kaolack.
 L’Etat du Sénégal et l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) ont débloqué une enveloppe de 2 milliards de francs pour accompagner les riziculteurs du Sine-Saloum (Fatick, Kaolack, Kaffrine) dans l’atteinte de l’autosuffisance en riz en 2017, à travers le Projet d’appui à la production durable de riz pluvial, a indiqué, mercredi Oumar Sané, directeur de l’agriculture. 
‘’Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS) et de l’atteinte de l’autosuffisance en riz en 2017, il est attendu de la riziculture pluviale une contribution de 40% et de 60% pour la riziculture irriguée’’, a rappelé le directeur de l’agriculture.
‘’Aujourd’hui, en plus d’un investissement dans l’agriculture irriguée, il faut aussi investir dans l’agriculture pluviale. Et ceci va être mis en œuvre dans le Sine-Saloum pour quatre ans, à travers le Projet d’appui à la production durable de riz pluvial’’, a-t-il soutenu, précisant que l’Etat a contribué à hauteur de 10% dans ce financement de 2 milliards de FCFA.
Lancé en présence des techniciens de l’agriculture et producteurs, le projet a pour but de créer les conditions de tirer au maximum possible le potentiel rizicole du Sine-Saloum, selon Oumar Sané.
‘’Le Sine-Saloum a une très forte potentialité qu’il faut valoriser et c’est dans ce sens-là que l’Etat du Sénégal et la JICA ont mis en place ce projet pour venir soutenir une production durable en riz pluvial’’, a-t-il ajouté.
‘’Certes il y a beaucoup d’interventions de projets, de structures, dans cette zone où il y a des localités autosuffisants en riz, mais ce nouveau projet apporte plusieurs appuis dont le renforcement de capacité, une formation dans la maintenance des équipements, aider à l’organisation des riziculteurs’’, a-t-il encore souligné.

vendredi 14 novembre 2014

Briefing de Bruxelles: « Systèmes alimentaires mondiaux et impact local : Le Rôle joué par l’Agroalimentaire et les Partenariats de Développement dans le Développement de l’Agriculture en Afrique »

13/11/2014
Le prochain Briefing de Bruxelles sur le Développement sur le thème « Systèmes alimentaires mondiaux et impact local : Le Rôle joué par l’Agroalimentaire et les Partenariats de Développement dans le Développement de l’Agriculture en Afrique » se tiendra le 25 novembre 2014 (9h00-13h00) au sein du Secretariat ACP (451 Avenue Georges Henri, 1200 Brussels, room C).

La transformation du secteur agro-industriel africain représente un défi important afin d‘assurer la sécurité alimentaire de l’Afrique et de stimuler son développement. Une approche différenciée en matière de partenariats, mettant l‘accent sur le développement des secteurs privés compétitifs locaux, est essentielle pour développer le secteur agricole en Afrique.
Dans ce contexte, l’objectif de ce Briefing est d‘identifier les stratégies et les approches permettant d’exploiter le potentiel offert par les partenariats de développement avec le secteur privé afin de favoriser le développement de l’agriculture africaine.
Ce briefing devrait permettre une meilleure compréhension des besoins et des contraintes du secteur agricole local ainsi qu’un renforcement des liens entre le secteur privé et la coopération au développement. Au niveau européen, la réunion a également pour but de contribuer à l’élaboration d’un cadre de dialogue et d’action conjointe efficace avec le secteur privé.
Parmi les intervenants, figureront des représentants de la Commission européenne (DG Agri et DG Devco), d’organisations paysannes africaines ( SACAU), de groupe agroalimentaires européens implantés en Afrique, de la Banque Européenne d’Investissement, du ministère allemand de la coopération économique et développement (BMZ) et de l’Union Africaine.
Documents Supplémentaires
Introduction et ouverture du Briefing
Remarques introductives: Secrétariat ACP, Commission européenne, BMZ, CTA

 Panel 1: Contexte: Agro-industrie et PPP en Afrique
Ce panel examinera le partage des expériences et des enseignements tirés de partenariats public-privés (PPP) et les alliances multipartites visant à accélérer les investissements pour une transformation de l’agriculture africaine basée sur les priorités agricoles et commerciales nationales et régionales.
Panélistes:
- Aperçu de l’agro-industrie en Afrique: tendances, nouvelles opportunités et modèles d’investissement alternatifs
Hafiz Mirza, Chef de la Section Investissement, CNUCED  [Vidéo|Présentation|Résumé]
- Modèles de coopération de l’UE avec le secteur privé : aperçu général
Wilhelm Elfring, Consultant to the EU-working group private sector development in agriculture [Vidéo|Présentation|Résumé]
- Agro-industrie en Afrique: mise en ouvre des engagements de Malabo
Komla Bissi, Conseiller CAADP Pillier II, DREA, Commission de l’Union Africaine [Vidéo|Présentation|Résumé]
- Mécanismes de financement qui renforcent la production locale et régionale et le commerce
Heike Rüttgers, Chef de Division, Gestion de portefeuille et politique ACP, Facilité d’investissement, la Banque européenne d’investissement [Vidéo|Présentation|Résumé]
- Un rôle accru pour les organisations de producteurs dans l’agro-industrie et les PPP
Theo de Jager, Président, Southern African Confederation of Agricultural Unions (SACAU) [Vidéo|Présentation|Résumé]

Panel 2: Développer et amplifier les succès par des partenariats stratégiques 
Ce panel présentera des exemples concrets de modèles inclusifs dans des secteurs spécifiques et des chaînes de valeur où des succès significatifs ont été réalisés et les raisons du succès analysées.
Panélistes:
- Des partenariats inclusifs qui pour être renforcés en agenda post-2015
Eugenia Serova, Directrice, Division des Infrastructures rurales et Agro-industries, FAO [Vidéo|Présentation|Résumé]
- Platforme innovante en appui à l’agro-industrie en Afrique
Henri A. Minnaar, Conseiller Principal, Programme Agriculture & Sécurité alimentaire, NEPAD Business Foundation [Vidéo|Présentation|Résumé]
- Succès du secteur privé africain dans le développement de l’agro-industrie
Daniel Gad, Directeur Général, Omega Farms & Ethiopian Horticulture Co-operative [Vidéo|Présentation|Résumé]
- Agro-industries et partenariats en appui au développement durable en Afrique
Martin Märkl, Senior Manager, Développement durable, BayerCropScience [Vidéo|Présentation|Résumé]