vendredi 28 février 2014

Le Zimbabwe cherche des fonds pour acheter du maïs

L’Autorité des marchés agricoles ( AMA) du Zimbabwe a demandé l’autorisation du gouvernement pour emprunter 155 millions pour l’achat de céréales par le Grain Marketing Board (GMB).

Le directeur général d’AMA Rocky Mutenha a déclaré mardi au portefeuille de l’agriculture du Parlement, que l’autorité avait approché les ministères de l’Agriculture et des Finances pour obtenir un certificat de capacité d’emprunt pour 55 millions de dollars qui leur permettra d’acheter du maïs cette saison.
"C’est ce qu’il faut dire, c’est pour l’achat de maïs et ce sera pour acheter environ 250 000 tonnes de maïs", a déclaré M. Mutenha.
Il a dit qu’ils espéraient que le maïs serait mis dans la division commerciale GMB où il serait échangé ou broyé et vendu afin de rembourser l’argent emprunté.
M. Mutenha a ajouté que l’AMA va contacter des financiers locaux et étrangers en vue d’élever encore 100 millions de dollars pour augmenter les réserves de céréales du pays et a demandé l’avis de la banque centrale.
La banque centrale avait indiqué qu’ils contacteront la Banque africaine de développement et le Fonds sud-africain pour l’ investissement public, entre autres institutions financières régionales, pour obtenir leur participation dans les emprunts en question, a-t-il ajouté.
Le Zimbabwe a besoin de 2 millions de tonnes par an pour la consommation à la fois humaine et animale, mais connaît des pénuries au cours de la dernière décennie en raison des perturbations sur les exploitations agricoles causées par le programme de réforme agraire et les pénuries ou les coûts élevés des intrants.
Source: Afriscoop.net

lundi 24 février 2014

« Dialogue public-privé pour un renouveau du partenariat économique entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest et du Centre »

Conférence publique UE-Afrique du 6 mars 2014 à Bruxelles

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Confrontations Europe a le plaisir de vous inviter à la conférence UE-Afrique

« Dialogue public-privé pour un renouveau du partenariat économique

entre l’Europe et l’Afrique de l’Ouest et du Centre »

qui se tient le jeudi 6 mars 2014, de 9h00 à 18h30,
à la Fondation Universitaire,
11 rue d’Egmont, à Bruxelles
Métro 2 ou 6 : Porte de Namur
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A la veille du 4ème Sommet UE-Afrique des 2 et 3 avril 2014 à Bruxelles, Confrontations Europe réunit, avec plusieurs partenaires, 130 participants de haut niveau venant des différents pays africains et européens, acteurs socio-économiques et des sociétés civiles.
L’ambition de cet événement de société civile est de nourrir un dialogue entre ces acteurs et avec les institutions européennes dans l’objectif de contribuer au développement de leurs échanges, de leurs coopérations et de leurs projets. Les organisateurs souhaitent apporter leur contribution au débat sur le Partenariat Afrique-UE en favorisant un travail en réseaux, et par un dialogue avec les institutions pour définir de nouveaux modèles de partenariats et de solidarités entre les pays d’Afrique et ceux d’Europe.
La conférence mettra l’accent sur trois défis économiques et sociaux essentiels aux deux partenaires, en ciblant l’enjeu de l’intégration régionale et en privilégiant le dialogue public-privé : le renouvellement des relations commerciales à travers la question des négociations des APE ; la coopération active pour l’éducation et la formation ; la création d’une ingénierie financière pour favoriser les investissements.
Ces débats s’appuient sur les travaux du groupe de réflexion « UE-Afrique(s) » qui réunit 370 membres et plusieurs partenaires de l’événement.
Veuillez trouver le programme de la journée en cliquant ICI !
Vous pouvez dès à présent vous inscrire auprès de Yvan Fischer, +33 (0)1 43 17 32 86.
Bulletin d’inscription à la conférence :
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Bulletin d’inscription

lundi 17 février 2014

Soutien de l’UE au Sénégal en vue de renforcer la sécurité alimentaire

Le Commissaire européen au développement, Andris Piebalgs, a annoncé un nouveau soutien de 347 millions € au Sénégal pour la période 2014-2020 lors d’une visite dans le pays les 12 et 13 février. En partenariat avec le gouvernement du Sénégal, l’UE s’efforcera de renforcer la gouvernance démocratique, d’encourager le développement agricole durable et la sécurité alimentaire et d’investir dans l’amélioration des infrastructures d’eau et sanitaires.
Un programme sanitaire et de réhabilitation urbaine dans la zone étendue de la capitale de Dakar sera lancé à l’occasion de la visite du commissaire. Ce projet contribuera à l’amélioration de la vie de 44 000 personnes dans des communautés connaissant une urbanisation rapide. Parmi les activités, citons la réhabilitation des routes et des infrastructures de services publics (tels que l'approvisionnement en eau et en électricité), l'installation de drainages en cas de tempête, d’infrastructures sanitaires et d'eau usées domestiques et l’organisation d’un système de collecte des déchets solides.
Lors de son séjour au Sénégal, le Commissaire Piebalgs a rencontré le président Macky Sall et divers ministres, ainsi que des représentants du secteur privé et des membres de la société civile sénégalaise. Il a également visité une série de projets couronnés de succès résultant de la coopération UE-Sénégal dans le domaine de la pêche et de l’eau et des infrastructures sanitaires.
Le nouveau soutien financier de 347 millions € sera mobilisé dans le cadre du 11e Fonds européen de développement (FED), qui permet à l’UE de soutenir les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique durant la période 2014-2020.

Source : Commission européenne

samedi 8 février 2014

Vietnam : forum sur la coopération Sud-Sud dans l'agro-alimentaire



Une centaine de participants venant du Vietnam, des pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) et de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont participé à un Forum de concertation pour le développement de la coopération Sud-Sud dans l'agro-alimentaire le 9 janvier à Hô Chi Minh ville (Vietnam). Organisé par la Chambre de Commerce et d'Industrie du Vietnam (CCIV), en collaboration avec l'OIF, le Centre du Commerce international (CCI) et le Ministère vietnamien de l'Industrie et du Commerce, il visait à favoriser le transfert de connaissances, de savoir-faire et de technologie dans le domaine de l'agro-industrie. En marge du Forum, deux conventions ont été signées, l'une entre le Gouvernement de la Guinée Bissau et le Gouvernement du Vietnam et l'autre entre la CCIV et l'Agence béninoise de promotion des échanges commerciaux. Ce forum s'inscrit dans le cadre de l'initiative conjointe de l'OIF et du CCI, mise en place en 2008, visant l'expansion du commerce interrégional entre les États membres de la CEMAC et de l'UEMOA, et les pays francophones du delta du Mékong.

Source: newsletter OIF Janvier 2014

vendredi 7 février 2014

Mali - Planification de la production semencière : Les besoins en mil, riz, sorgho et maïs pour les 5 ans à venir définis

Le programme semencier d’Afrique de l’ouest /West africa seed programme (PSOA/WASP) et ses partenaires comme le CRA,l’UEMOA, CILSS, CORAF, CEDEAO et USAID ont organisé, le 30 et 31 décembre 2013, à l’hôtel Salam, un atelier de planification de la production semencière au Mali. Les travaux ont permis de jeter les bases d’une planification des besoins de notre pays en semences de pré-base et de base des cultures vivrières comme le mil, sorgho, riz et maïs pour les cinq prochaines années. Ils ont aussi permis d’identifier le rôle de chaque acteur de la chaîne.
Ils étaient des experts venus des secteurs public et privé, de Bamako et de l’intérieur pour prendre part à cet atelier du programme semencier d’Afrique de l’ouest. Le PSAO/WASP est un programme de cinq ans (2012- 2017) financé par la mission régionale de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) Afrique de l’ouest et mis en œuvre par le CORAF/ WECARD. La coordination nationale du programme Mali est assurée par le CNRA.
Le programme vise à contribuer à l’amélioration durable de la productivité agricole dans la sous-région Afrique de l’ouest en élargissant la disponibilité de semences de qualité au taux actuel de 25%.
Il interviendra dans sept pays (Benin, Burkina Faso, Ghana, Mali, Niger, Nigeria, et Sénégal), pour l’essentiel de ses activités, mais dans tous les Etats membres de la CEDEAO (en plus des deux pays du CILSS non-CEDEAO, la Mauritanie et le Tchad), pour les activités relatives à la politique semencière, à savoir la mise en œuvre du règlement semencier de la CEDEAO. Le PSAO/WASP atteindra ses objectifs par a construction d’une industrie de semences impliquant tous les partenaires du secteur pour assurer une production durable et l’utilisation de semences de qualité dans les principales cultures de base.
L’atelier des 30 et 31 décembre a permis donc de faire une planification des besoins pour les cultures vivrières (mil, sorgho, riz et maïs) pour les cinq prochaines années.
Soulignant l’importance de cet atelier, Mme Sissoko Sokona Dagnoko, spécialiste en semence du PSAO/WASP, a souligné qu’il s’agit de développer une méthodologie d’estimation des besoins en semence de pré-base et de base, estimer les besoins nationaux en semence de pré-base et de base, planifier la production de semence de pré-base et de base pour les prochaines campagnes, identifier les différentes structures responsables de la production et de la distribution. Au nom du CILSS, le Dr. Issaka Dembélé a manifesté le centre d’intérêt de son organisation qui appuie cet important programme semencier. Il dira que cette rencontre est capitale dans le mesure ou elle permettra de faire l’état des lieux des principales cultures vivrières (mil, sorgho, riz et maïs) au Mali au cours prochaines années et l’estimation des besoins théoriques nationaux en semence de pré-base et base pour les campagnes 2014/2015, 2015/2016 et 2016/2017).
Quant au secrétaire exécutif adjoint du CNRA, Racine Ly, a rappelé que le PSAO/WASP permettra d’élargir la disponibilité de semences de qualité du taux actuel de 12% à 25%. Celui-ci doit se matérialiser par la mise en place d’une alliance opérationnelle et inclusive, des politiques et réglementations semencières nationales et régionales renforcées, des semences de pré-base, base certifiées. Il a remercié l’ensemble des participants pour leur disponibilité constante qui ont offert leur temps et leur savoir faire au développement de notre agriculture. « Cela témoigne de leur engagement et leur dévouement pour faire avancer l’agriculture malienne » a-t-il conclu.
Au cours des travaux, les participants ont débattu en plénière l’état des lieux des semences des principales cultures vivrières et en groupes les estimations des besoins théoriques nationaux en semence de base et la planification de la production et de la distribution des semences pour les campagnes 2014-2015, 2015-2016 et 2016-2017.
Youssouf CAMARA
Source : L’Indépendant