vendredi 18 octobre 2013

Le Cameroun accueille la plus grande conférence d’Afrique sur le secteur rizicole

Le Cameroun accueille la plus grande conférence d’Afrique sur le secteur rizicole

Du 21 au 24 octobre 2013, Yaoundé, la capitale du Cameroun, abritera le 3e Congrès du riz en Afrique qui réunira plus de 650 participants de 60 pays – 36 pays d’Afrique et 24 pays hors de l’Afrique – pour discuter des évolutions récentes dans les domaines de la science et des technologies, des politiques, des questions de l’agro-industrie et des opportunités d’investissement relatives au secteur rizicole.
Le Congrès arrive à un moment important car le riz est devenu essentiel pour la sécurité alimentaire et la stabilité politique sur l’ensemble du continent. Malgré les récentes augmentations de la production rizicole de plusieurs pays africains, rien qu’en 2012, le continent a importé 12 millions de tonnes de riz évalués à 5 milliards de USD. Le principal défi auquel est confronté le secteur rizicole africain est l’amélioration de la performance dans la production, la transformation et la commercialisation.
Avec le thème « Science rizicole pour la sécurité alimentaire à travers le développement de l’agriculture familiale et de l’industrie agroalimentaire en Afrique », le Congrès servira de forum pour les représentants des secteurs privés et publics, à savoir les experts-riz, les partenaires au développement, les décideurs politiques, les investisseurs, les commerçants, les transformateurs et les producteurs pour prendre à bras-le-corps ce défi.
Le 3e Congrès du riz en Afrique est co-organisé par le Centre du riz pour l’Afrique(AfricaRice) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration avec l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD).
Les objectifs du Congrès sont les suivants :
  • Fournir une plateforme pour discuter de la science et la technologie rizicoles visant à améliorer la production, la transformation et la commercialisation du riz tout le long de la chaîne de valeur en préservant les services environnementaux et en s’adaptant au changement climatique.
  • Servir de plateforme pour les organisations de développement, les associations de producteurs, la société civile, le secteur privé, les organisations de recherche en vue de communiquer et d’interagir pour un impact plus grand et équitable sur la sécurité alimentaire et le développement de la chaîne de valeur.
  • Discuter d’outils politiques et d’investissements efficaces aux niveaux national, régional et continental pour les petits producteurs et le développement de l’agro-industrie pour relancer le secteur rizicole en Afrique.
Un nombre d’orateurs principaux et de panélistes distingués faciliteront les discussions pour atteindre les objectifs clés. Un dialogue politique ministériel sur le développement du secteur rizicole, organisé avec l’appui de la FAO, constitue l’un des principaux temps forts du Congrès.
Le programme du Congrès comprend deux débats en plénières sur les questions clés de recherche pour le développement rizicole (R4D) : « Comment faire fonctionner la génétique pour l’Afrique ? » et les « Acteurs de la chaîne de valeur du riz : des semences aux marchés. »
Le programme du Congrès repose sur cinq mini-symposiums organisés en sessions parallèles autour des sous-thèmes :
  1. Riz résistant au climat pour les environnements et les marchés africains
  2. Intensification et diversification durables des systèmes à base-riz
  3. Transformation et commercialisation du riz
  4. Politique rizicole pour la sécurité alimentaire à travers le développement de l’agriculture familiale et l’agro-industrie en Afrique
  5. Systèmes d’innovation et outils TIC pour le développement de la chaîne de valeur du riz
Le programme inclut aussi un « Café découverte », qui sert d’excellente plateforme d’apprentissage et de réseautage pour les participants en vue de partager des idées et options sur les sujets d’intérêt mutuels. Les déjeuners sponsorisés seront l’occasion pour les sponsors du Congrès d’échanger avec l’audience sur les questions spécifiques.
L’exposition du Congrès va présenter certains des derniers produits de la recherche et du développement rizicoles des organisations nationales et internationales. Elle comprend une section spéciale sur la petite mécanisation de la riziculture, y compris une démonstration par les fabricants locaux et un dialogue avec les responsables de compagnies de fabrication locale de plusieurs pays à savoir le Cameroun, le Sénégal, la Mauritanie, le Ghana, le Nigeria et le Bénin.
Un principal volet du programme du Congrès est la journée du Cameroun, qui inclut une visite pour voir les activités de l’IRAD. Le Cameroun a été spécialement sélectionné pour tenir cette conférence internationale du fait du considérable potentiel de croissance du secteur rizicole dans ce pays.
Dans le cadre des événements spéciaux du Congrès, un nouveau livre « Réalisation de la promesse rizicole en Afrique » co-publié par AfricaRice-CABI sera lancé. Le livre fournit un aperçu complet du secteur rizicole africain et des activités de recherche et de développement rizicoles en cours, montrant les priorités d’action afin que le riz tienne sa promesse de façon durable et équitable.
Un événement parallèle se focalisera sur la formation au journalisme scientifique relatif aux activités de R4D en Afrique, où les journalistes scientifiques internationaux serviront, avant et pendant le Congrès, de mentors aux professionnels des médias camerounais sélectionnés. La formation est organisée avec l’appui du Programme de recherche du CGIAR sur le riz, connu comme le Partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP).
Pendant la cérémonie de clôture, des prix seront décernés pour les meilleurs articles, posters et jeune chercheur brillant. Les entrepreneurs locaux exceptionnels d’Afrique impliqués dans deux domaines clés du secteur rizicole (production semencière et fabrication locale de petits équipements) seront également reconnus.
Le 25 octobre, immédiatement après la clôture du Congrès du riz en Afrique, le Forum mondial du GRiSP se tiendra pour dévoiler les réalisations de la science rizicole à l’échelle mondiale. Les partenaires du GRiSP d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie discuteront du fonctionnement de leurs secteurs rizicoles respectifs.
Pour de plus amples informations, veuillez visiter le site web du Congrès :http://www.africarice.org/arc2013/

Indications géographiques en Afrique de l'Ouest et du Centre

Comment l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) a accompagné la mise en place des deux premières indications géographiques protégées au Cameroun : le miel blanc d'Oku et les poivres de Penja.



VIDEO - Indications géographiques en Afrique de l'Ouest et du Centre 

Fonds pour l’accélération du développement agricole : dons pour deux sociétés agricoles en Afrique

COMMUNIQUE

Fonds pour l’accélération du développement agricole : dons pour deux sociétés agricoles en Côte d’Ivoire et en Tanzanie

Un nouvel appel à propositions pour les dons sera lancé début novembre 2013

TUNIS, Tunisie, 18 octobre 2013--  « Le Fonds pour l’accélération du développement agricole vient d’accorder des dons à deux nouveaux promoteurs agricoles », a annoncé aujourd’hui la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org), dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation 2013.


Pour Chiji Ojukwu, directeur de l’Agriculture et de l’agro-industrie, « ces octrois traduisent à souhait le niveau de détermination des pays africains et de leurs partenaires au développement à accélérer la transformation agricole en Afrique à travers le développement soutenu de l’entrepreneuriat agricole suivant un modèle plus adapté au cadre opérationnel réel des entreprises et des investisseurs. »

Le Fonds pour l’accélération du développement agricole (FADA) est un fonds fiduciaire multi-donateur soutenu par USAID, l’Agence suédoise pour le développement international et l’Agence danoise pour le développement international. Son objectif est de conforter la sécurité alimentaire en aidant le secteur agricole en Afrique « à traduire les idées innovantes en projets d’investissement bancables ». Administré par la BAD, le FADA accorde des financements aux promoteurs, publics et privés, de projets d’investissement dans les infrastructures agricoles, pour la réalisation des études de préparation et des analyses nécessaires en vue d’attirer des investissements. Le montant actuel des engagements des donateurs s’élève à 26,8 millions de dollars US.

Les deux nouveaux bénéficiaires – la Fédération nationale des coopératives de vivriers de Côte d’Ivoire (FENACOVICI) et Darsh Industries  de Tanzanie, une société de transformation de la tomate – ont rempli tous les critères d’attribution du don. Ils vont maintenant travailler avec la BAD pour finaliser les formalités de décaissement des ressources.

La FENACOVICI est une organisation nationale faîtière de 11 coopératives agricoles et vivrières. La Fédération veut accroitre la production agricole de ses membres à travers des investissements dans les systèmes d’irrigation goutte-à-goutte et l’amélioration de la commercialisation des produits avec la mise en place des installations de conditionnement et de transformation des produits agricoles frais. Elle recevra un don de 552 000 dollars pour couvrir les coûts d’élaboration en amont.

Darsh Industries envisage d’installer une nouvelle unité de transformation de la tomate à Iringa en Tanzanie avec une capacité journalière de transformation de 150 tonnes métriques. L’usine achètera des tomates auprès des agriculteurs locaux, qui ont souvent du mal à accéder aux marchés. Par le passé, l’absence de marchés a entrainé la détérioration des produits et la saturation des marchés causant la chute des prix. Darsh Industries offrira également des services de vulgarisation aux agriculteurs. Le don de 221 000 dollars lui permettra de finaliser les travaux préparatoires, dont une étude de faisabilité et une évaluation de l’impact environnemental.

Les deux nouveaux dons viennent à la suite de la mise en œuvre satisfaisante des premières subventions accordées à Fruiteq SA de Bobo Dioulasso au Burkina Faso et Eden Tree Limited à  Accra  au Ghana en mai 2013. Toutes deux sont maintenant à la recherche d’investisseurs.

Le FADA va lancer un nouvel appel à propositions pour les dons début novembre 2013 à travers son site web.

Distribué par APO (African Press Organization) pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).


Projets à success :
•          Eden Tree (Ghana) ou la culture de l’innovation : http://aftfund.org/cultivating-innovation-fast-track-investment-africa
•          Fruiteq/Timini (Burkina Faso) ou le coup de pouce final : http://aftfund.org/last-mile
Site web du FADA : http://www.aftfund.org/

Contacts :      
Chawki Chahed, chargé de communication en chef, T. +216 71 10 27 02 / C. +216 98 70 31 68 /c.chahed@afdb.org
Amadou Ba, chef de projet, unité de coordination du FADA, BAA, info@aftfund.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 33 pays africains, avec un Bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 53 Etats membres régionaux.
Pour plus d’information : j.mp/AFDB_Media

SOURCE 

African Development Bank (AfDB)

lundi 14 octobre 2013

Le Festival de films ALIMENTERRE

Le Festival de films ALIMENTERRE

Le Festival de films est l’événement central de la campagneALIMENTERRE, coordonnée par le Comité Français pour le Solidarité Internationale (CFSI) et mise en œuvre par 600 acteurs régionaux et locaux formant le réseau ALIMENTERRE .
Du 15 octobre au 30 novembreen France, en Europe et en Afrique de l'ouest, il invite à des débats avec des spécialistes d'Europe ou d'Afrique sur les enjeux agricoles et alimentaires Nord - Sud, à partir d’une sélection de films documentaires.
Visuel du Festival ALIMENTERRE 2013

Historique

Fin 2007, le Festival de films ALIMENTERRE a vu le jour dans un cinéma parisien. Depuis, grâce à la formidable mobilisation du réseau ALIMENTERRE, il a pris une belle envergure. En 2012660 projections-débats recensées ont été organisés en France et à l'étranger. Plus de 36 000 spectateurs y ont participé. Le Festival de films est aujourd’hui la principale activité de la campagne ALIMENTERRE et un excellent vecteur de sensibilisation et d'échanges.

Pourquoi ?

Le Festival de films ALIMENTERRE vise à :
  • informer de façon objective un public large sur les différents enjeux permettant ou non un accès à une alimentation saine et suffisante pour tous ;
  • inciter à une réappropriation de la question alimentaire par les citoyens, en reconsidérant ainsi le travail des agriculteurs ;
  • proposer des pistes d'action concrètes pour soutenir un modèle agricole plus équitable, et plus respectueux de l’environnement et des écosystèmes ;
  • sensibiliser les futurs professionnels agricoles sur les impacts des modèles agricoles choisis ;
  • provoquer des débats participatifs, ouverts voire contradictoires entre tous types d’acteurs sur les questions agricoles et alimentaires.

Quand ?

Le Festival est organisé chaque année du 15 octobre au 30 novembre. Il fête sa 7e édition en 2013 !

Quoi ?

Chaque année, en France, 5 à 7 films communs à tous sont sélectionnés, traitant des enjeux agricoles et alimentaires Nord-Sud. Chaque projection est suivie d’un débat ouvert, impliquant la mobilisation de dirigeants d'organisations paysannes françaises ou africaines, chercheurs, représentants d'associations de consommateurs, etc. et une participation forte du public.

Comment ?

Le Festival est coordonné par le CFSI et organisé de façon décentralisée par leréseau ALIMENTERRE avec :
  • un socle commun : des valeurs transcrites dans une "Charte pour une agriculture familiale durable au service d'une alimentation pour tous", un visuel, une sélection de films, des outils de communication ;
  • des spécificités locales, propres à chaque organisation membre du réseau.
Pour chaque organisateur, le Festival consiste en la création d’une programmation régionale ou locale, à destination du grand public ou de publics scolaires.

Où ?

Aujourd’hui, le réseau ALIMENTERRE en France compte :
  • 2 réseaux nationaux12 coordinations régionales et 21 coordinations départementales dans 22 régions ;
  • 600 organisations locales ;
La campagne et le Festival ALIMENTERRE s’ouvrent également à l’international :
  • en Europe, le Festival existe en BelgiqueRépublique Tchèque et Pologne, quelques séances ont également été organisées en Allemagne et en Roumanie ;
  • en Afrique de l'Ouest, le Festival existe au BéninBurkina FasoGuinée Conakry,Sénégal et Togo ;
Les relais du Festival organisent des projections/débats en cinémas, salle municipales, médiathèques, lycées, universités, etc.

Pour qui ?

Les messages et les valeurs d’ALIMENTERRE visent à être diffusés largement vers :
  • un grand public sensible aux thèmes du développement durable et la qualité de son alimentation ;
  • un public scolaire, en particulier des lycéens de l’enseignement général et agricole ;
  • un public étudiant, en particulier les élèves ingénieurs en école d’agronomie.

vendredi 4 octobre 2013

Dernier Briefing : la transformation agricole en Afrique

Dernier Briefing : la transformation agricole en Afrique

04/10/2013
Le dernier Briefing de Bruxelles sur le développement sur "les facteurs de succès pour la transformation agricole en Afrique", s’est tenu le 2 octobre, au Centre de Conférence Borschette à Bruxelles.
Plus de 120 participants ont discuté des succès remportés et partagé des enseignements dans le domaine de la transformation agricole en Afrique, en mettant l’accent sur l’ impact que l’agriculture a sur la vie des gens et sur la croissance économique du continent.
L’événement s’est déroulé en deux parties. La première a proposé un aperçu du potentiel agricole en Afrique en tant que moteur de croissance et de développement durable. Il révèlera les tendances positives et les moteurs requis pour une croissance et une inclusion durables. La seconde a présenté les actions éprouvées dans l’agriculture africaine et les meilleures pratiques PPP basées sur les réussites du CAADP au cours des 10 dernières années. Il soulignera les réussites susceptibles d’être améliorées et/ou reproduites.
Sur la page du dernier Briefing de Bruxelles, vous pouvez trouver le programme de l’événement, une recherche de fond, les photos prises lors des panels, l’enregistrement vidéo des discours, les présentations des conférenciers, ainsi que d’autres informations utiles.
Cet événement marquait la 33ème édition des Briefings de Bruxelles sur le développement – un événement régulier organisé à Bruxelles par le CTA en collaboration avec la Commission européenne, le Groupe ACP, et d’autres partenaires – sur des questions et des enjeux clés dans le domaine du développement rural dans le contexte de la coopération UE/ACP.

mercredi 2 octobre 2013

Des partenariats multi-acteurs en recherche agricole pour le développement : étude de cas au Burundi

Des partenariats multi-acteurs en recherche agricole pour le développement : étude de cas au Burundi

Améliorer la disponibilité de semences de pommes de terre de qualité

Julie Flament, 1er octobre 2013

Cette étude vise à capitaliser des leçons tirées de l’expérience de formation d’un consortium entre différents acteurs impliqués dans la filière des semences de pomme de terre au Burundi, afin d’améliorer la disponibilité de semences de pommes de terre de qualité auprès des producteurs.
Pour atteindre cet objectf, plusieurs acteurs publics et privés ont en effet décidé de monter un partenariat :
- une organisation faitière de producteurs agricoles (CAPAD),
- un institut public de recherche agricole appliquée (ISABU),
- la faculté agronomique d’une université publique (FACAGRO),
- un collectif de multiplicateurs privés de semences (COPROSEBU) et
- un laboratoire privé de culture in vitro/biotechnologie (PHYTOLABU). Un acteur belge intervient également en soutien au partenariat, il s’agit d’un centre wallon de recherche agricole appliquée (CRA-W).
Ce consortium a été soutenu, dans les étapes initiales de sa formation, par le programme PAEPARD dans le cadre d’un processus d’appel à proposition.
L’expérience fournit des leçons sur les facteurs favorisant la formation de partenariats multi-acteurs équilibrés et orientés vers la demande des producteurs.

Documents joints

Source: Collectif Stratégie Alimentaire