jeudi 12 décembre 2013

Intervention du Président de la PNOPPA sur l’agriculture africaine en temps de crise et chocs au 1er briefing continental africain

Intervention du Président de la PNOPPA sur l’agriculture africaine en temps de crise et chocs au 1er briefing continental africain


’’Dégager une vision de l’avenir de l’agriculture en Afrique et du nouveau rôle des organisations de producteurs’’ C’est le thème du premier briefing continental africain qui se tient du 3 au 5 décembre 2013 à Yaoundé au Cameroun réunissant plus de ...participants. Prend part à un panel composé de Saleh Usman Gashua, Secrétaire Général de l’Association Africaine du Crédit Rural et Agricole (AFRACA), de Mabel Ndakaripa Munyuli-Hungwe, Chercheuse au Zimbabwe et de Mercy Akeredolu, membre du Conseil d’Administration du Forum Africain pour les services de conseil agricole (AFAAS) du Nigeria., le président de la Plateforme Nationale des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles du Bénin (PNOPPA), à au nom du ROPPA fait une intervention sur l’agriculture africaine en temps de crise et chocs : des leçons d’optimise.
Dans sa communication, le Président de la PNOPPA a insisté sur exploitations familiales comme système de production agricole prédominant dans la plupart des pays en Afrique. Il a également souligné que malgré les reformes misent en place par nos Etats, elles n’ont pas empêchées les crises alimentaires dans le sahel et dans les cornes de l’Afrique car chaque deux ans, au moins une région du continent expérimente une crise alimentaire.
Pour le Président, en citant un adage Nigérien, "s’il n’ya pas le ventre tout le monde sera riche, donc nous les producteurs demandons de consommer ce que nous produisons car nous sommes prêt à produire ce que nous mangeons parce qu’on ne peut pas jouer avec la nourriture’’. Il en appel donc à nos Etats à accorder un peu plus d’attention à l’égard des producteurs pour une agriculture plus durable.

Documents joints

jeudi 7 novembre 2013

Vidéo : les exploitations familiales peuvent-elles nourrir le Sénégal ?

Vidéo : les exploitations familiales peuvent-elles nourrir le Sénégal ?

Ce documentaire capitalise le travail effectué par la Fédération des organisations non-gouvernementales du Sénégal (FONGS - Action paysanne) dans le cadre du suivi des exploitations agricoles familiales sénégalaises effectué en 2009 et 2010, sous mandat confié à l’organisation par le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR).
Le lien de la vidéo est disponible sur le site de la FONGS
Source: Collectif stratégie alimentaire

vendredi 18 octobre 2013

Le Cameroun accueille la plus grande conférence d’Afrique sur le secteur rizicole

Le Cameroun accueille la plus grande conférence d’Afrique sur le secteur rizicole

Du 21 au 24 octobre 2013, Yaoundé, la capitale du Cameroun, abritera le 3e Congrès du riz en Afrique qui réunira plus de 650 participants de 60 pays – 36 pays d’Afrique et 24 pays hors de l’Afrique – pour discuter des évolutions récentes dans les domaines de la science et des technologies, des politiques, des questions de l’agro-industrie et des opportunités d’investissement relatives au secteur rizicole.
Le Congrès arrive à un moment important car le riz est devenu essentiel pour la sécurité alimentaire et la stabilité politique sur l’ensemble du continent. Malgré les récentes augmentations de la production rizicole de plusieurs pays africains, rien qu’en 2012, le continent a importé 12 millions de tonnes de riz évalués à 5 milliards de USD. Le principal défi auquel est confronté le secteur rizicole africain est l’amélioration de la performance dans la production, la transformation et la commercialisation.
Avec le thème « Science rizicole pour la sécurité alimentaire à travers le développement de l’agriculture familiale et de l’industrie agroalimentaire en Afrique », le Congrès servira de forum pour les représentants des secteurs privés et publics, à savoir les experts-riz, les partenaires au développement, les décideurs politiques, les investisseurs, les commerçants, les transformateurs et les producteurs pour prendre à bras-le-corps ce défi.
Le 3e Congrès du riz en Afrique est co-organisé par le Centre du riz pour l’Afrique(AfricaRice) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en collaboration avec l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement (IRAD).
Les objectifs du Congrès sont les suivants :
  • Fournir une plateforme pour discuter de la science et la technologie rizicoles visant à améliorer la production, la transformation et la commercialisation du riz tout le long de la chaîne de valeur en préservant les services environnementaux et en s’adaptant au changement climatique.
  • Servir de plateforme pour les organisations de développement, les associations de producteurs, la société civile, le secteur privé, les organisations de recherche en vue de communiquer et d’interagir pour un impact plus grand et équitable sur la sécurité alimentaire et le développement de la chaîne de valeur.
  • Discuter d’outils politiques et d’investissements efficaces aux niveaux national, régional et continental pour les petits producteurs et le développement de l’agro-industrie pour relancer le secteur rizicole en Afrique.
Un nombre d’orateurs principaux et de panélistes distingués faciliteront les discussions pour atteindre les objectifs clés. Un dialogue politique ministériel sur le développement du secteur rizicole, organisé avec l’appui de la FAO, constitue l’un des principaux temps forts du Congrès.
Le programme du Congrès comprend deux débats en plénières sur les questions clés de recherche pour le développement rizicole (R4D) : « Comment faire fonctionner la génétique pour l’Afrique ? » et les « Acteurs de la chaîne de valeur du riz : des semences aux marchés. »
Le programme du Congrès repose sur cinq mini-symposiums organisés en sessions parallèles autour des sous-thèmes :
  1. Riz résistant au climat pour les environnements et les marchés africains
  2. Intensification et diversification durables des systèmes à base-riz
  3. Transformation et commercialisation du riz
  4. Politique rizicole pour la sécurité alimentaire à travers le développement de l’agriculture familiale et l’agro-industrie en Afrique
  5. Systèmes d’innovation et outils TIC pour le développement de la chaîne de valeur du riz
Le programme inclut aussi un « Café découverte », qui sert d’excellente plateforme d’apprentissage et de réseautage pour les participants en vue de partager des idées et options sur les sujets d’intérêt mutuels. Les déjeuners sponsorisés seront l’occasion pour les sponsors du Congrès d’échanger avec l’audience sur les questions spécifiques.
L’exposition du Congrès va présenter certains des derniers produits de la recherche et du développement rizicoles des organisations nationales et internationales. Elle comprend une section spéciale sur la petite mécanisation de la riziculture, y compris une démonstration par les fabricants locaux et un dialogue avec les responsables de compagnies de fabrication locale de plusieurs pays à savoir le Cameroun, le Sénégal, la Mauritanie, le Ghana, le Nigeria et le Bénin.
Un principal volet du programme du Congrès est la journée du Cameroun, qui inclut une visite pour voir les activités de l’IRAD. Le Cameroun a été spécialement sélectionné pour tenir cette conférence internationale du fait du considérable potentiel de croissance du secteur rizicole dans ce pays.
Dans le cadre des événements spéciaux du Congrès, un nouveau livre « Réalisation de la promesse rizicole en Afrique » co-publié par AfricaRice-CABI sera lancé. Le livre fournit un aperçu complet du secteur rizicole africain et des activités de recherche et de développement rizicoles en cours, montrant les priorités d’action afin que le riz tienne sa promesse de façon durable et équitable.
Un événement parallèle se focalisera sur la formation au journalisme scientifique relatif aux activités de R4D en Afrique, où les journalistes scientifiques internationaux serviront, avant et pendant le Congrès, de mentors aux professionnels des médias camerounais sélectionnés. La formation est organisée avec l’appui du Programme de recherche du CGIAR sur le riz, connu comme le Partenariat mondial de la science rizicole (GRiSP).
Pendant la cérémonie de clôture, des prix seront décernés pour les meilleurs articles, posters et jeune chercheur brillant. Les entrepreneurs locaux exceptionnels d’Afrique impliqués dans deux domaines clés du secteur rizicole (production semencière et fabrication locale de petits équipements) seront également reconnus.
Le 25 octobre, immédiatement après la clôture du Congrès du riz en Afrique, le Forum mondial du GRiSP se tiendra pour dévoiler les réalisations de la science rizicole à l’échelle mondiale. Les partenaires du GRiSP d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie discuteront du fonctionnement de leurs secteurs rizicoles respectifs.
Pour de plus amples informations, veuillez visiter le site web du Congrès :http://www.africarice.org/arc2013/

Indications géographiques en Afrique de l'Ouest et du Centre

Comment l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) a accompagné la mise en place des deux premières indications géographiques protégées au Cameroun : le miel blanc d'Oku et les poivres de Penja.



VIDEO - Indications géographiques en Afrique de l'Ouest et du Centre 

Fonds pour l’accélération du développement agricole : dons pour deux sociétés agricoles en Afrique

COMMUNIQUE

Fonds pour l’accélération du développement agricole : dons pour deux sociétés agricoles en Côte d’Ivoire et en Tanzanie

Un nouvel appel à propositions pour les dons sera lancé début novembre 2013

TUNIS, Tunisie, 18 octobre 2013--  « Le Fonds pour l’accélération du développement agricole vient d’accorder des dons à deux nouveaux promoteurs agricoles », a annoncé aujourd’hui la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org), dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation 2013.


Pour Chiji Ojukwu, directeur de l’Agriculture et de l’agro-industrie, « ces octrois traduisent à souhait le niveau de détermination des pays africains et de leurs partenaires au développement à accélérer la transformation agricole en Afrique à travers le développement soutenu de l’entrepreneuriat agricole suivant un modèle plus adapté au cadre opérationnel réel des entreprises et des investisseurs. »

Le Fonds pour l’accélération du développement agricole (FADA) est un fonds fiduciaire multi-donateur soutenu par USAID, l’Agence suédoise pour le développement international et l’Agence danoise pour le développement international. Son objectif est de conforter la sécurité alimentaire en aidant le secteur agricole en Afrique « à traduire les idées innovantes en projets d’investissement bancables ». Administré par la BAD, le FADA accorde des financements aux promoteurs, publics et privés, de projets d’investissement dans les infrastructures agricoles, pour la réalisation des études de préparation et des analyses nécessaires en vue d’attirer des investissements. Le montant actuel des engagements des donateurs s’élève à 26,8 millions de dollars US.

Les deux nouveaux bénéficiaires – la Fédération nationale des coopératives de vivriers de Côte d’Ivoire (FENACOVICI) et Darsh Industries  de Tanzanie, une société de transformation de la tomate – ont rempli tous les critères d’attribution du don. Ils vont maintenant travailler avec la BAD pour finaliser les formalités de décaissement des ressources.

La FENACOVICI est une organisation nationale faîtière de 11 coopératives agricoles et vivrières. La Fédération veut accroitre la production agricole de ses membres à travers des investissements dans les systèmes d’irrigation goutte-à-goutte et l’amélioration de la commercialisation des produits avec la mise en place des installations de conditionnement et de transformation des produits agricoles frais. Elle recevra un don de 552 000 dollars pour couvrir les coûts d’élaboration en amont.

Darsh Industries envisage d’installer une nouvelle unité de transformation de la tomate à Iringa en Tanzanie avec une capacité journalière de transformation de 150 tonnes métriques. L’usine achètera des tomates auprès des agriculteurs locaux, qui ont souvent du mal à accéder aux marchés. Par le passé, l’absence de marchés a entrainé la détérioration des produits et la saturation des marchés causant la chute des prix. Darsh Industries offrira également des services de vulgarisation aux agriculteurs. Le don de 221 000 dollars lui permettra de finaliser les travaux préparatoires, dont une étude de faisabilité et une évaluation de l’impact environnemental.

Les deux nouveaux dons viennent à la suite de la mise en œuvre satisfaisante des premières subventions accordées à Fruiteq SA de Bobo Dioulasso au Burkina Faso et Eden Tree Limited à  Accra  au Ghana en mai 2013. Toutes deux sont maintenant à la recherche d’investisseurs.

Le FADA va lancer un nouvel appel à propositions pour les dons début novembre 2013 à travers son site web.

Distribué par APO (African Press Organization) pour la Banque Africaine de Développement (BAfD).


Projets à success :
•          Eden Tree (Ghana) ou la culture de l’innovation : http://aftfund.org/cultivating-innovation-fast-track-investment-africa
•          Fruiteq/Timini (Burkina Faso) ou le coup de pouce final : http://aftfund.org/last-mile
Site web du FADA : http://www.aftfund.org/

Contacts :      
Chawki Chahed, chargé de communication en chef, T. +216 71 10 27 02 / C. +216 98 70 31 68 /c.chahed@afdb.org
Amadou Ba, chef de projet, unité de coordination du FADA, BAA, info@aftfund.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement
Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) (http://www.afdb.org) est la première institution multilatérale de financement dédiée au développement de l’Afrique. Elle comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). La BAD est présente sur le terrain dans 33 pays africains, avec un Bureau extérieur au Japon, et contribue au développement économique et au progrès social de ses 53 Etats membres régionaux.
Pour plus d’information : j.mp/AFDB_Media

SOURCE 

African Development Bank (AfDB)

lundi 14 octobre 2013

Le Festival de films ALIMENTERRE

Le Festival de films ALIMENTERRE

Le Festival de films est l’événement central de la campagneALIMENTERRE, coordonnée par le Comité Français pour le Solidarité Internationale (CFSI) et mise en œuvre par 600 acteurs régionaux et locaux formant le réseau ALIMENTERRE .
Du 15 octobre au 30 novembreen France, en Europe et en Afrique de l'ouest, il invite à des débats avec des spécialistes d'Europe ou d'Afrique sur les enjeux agricoles et alimentaires Nord - Sud, à partir d’une sélection de films documentaires.
Visuel du Festival ALIMENTERRE 2013

Historique

Fin 2007, le Festival de films ALIMENTERRE a vu le jour dans un cinéma parisien. Depuis, grâce à la formidable mobilisation du réseau ALIMENTERRE, il a pris une belle envergure. En 2012660 projections-débats recensées ont été organisés en France et à l'étranger. Plus de 36 000 spectateurs y ont participé. Le Festival de films est aujourd’hui la principale activité de la campagne ALIMENTERRE et un excellent vecteur de sensibilisation et d'échanges.

Pourquoi ?

Le Festival de films ALIMENTERRE vise à :
  • informer de façon objective un public large sur les différents enjeux permettant ou non un accès à une alimentation saine et suffisante pour tous ;
  • inciter à une réappropriation de la question alimentaire par les citoyens, en reconsidérant ainsi le travail des agriculteurs ;
  • proposer des pistes d'action concrètes pour soutenir un modèle agricole plus équitable, et plus respectueux de l’environnement et des écosystèmes ;
  • sensibiliser les futurs professionnels agricoles sur les impacts des modèles agricoles choisis ;
  • provoquer des débats participatifs, ouverts voire contradictoires entre tous types d’acteurs sur les questions agricoles et alimentaires.

Quand ?

Le Festival est organisé chaque année du 15 octobre au 30 novembre. Il fête sa 7e édition en 2013 !

Quoi ?

Chaque année, en France, 5 à 7 films communs à tous sont sélectionnés, traitant des enjeux agricoles et alimentaires Nord-Sud. Chaque projection est suivie d’un débat ouvert, impliquant la mobilisation de dirigeants d'organisations paysannes françaises ou africaines, chercheurs, représentants d'associations de consommateurs, etc. et une participation forte du public.

Comment ?

Le Festival est coordonné par le CFSI et organisé de façon décentralisée par leréseau ALIMENTERRE avec :
  • un socle commun : des valeurs transcrites dans une "Charte pour une agriculture familiale durable au service d'une alimentation pour tous", un visuel, une sélection de films, des outils de communication ;
  • des spécificités locales, propres à chaque organisation membre du réseau.
Pour chaque organisateur, le Festival consiste en la création d’une programmation régionale ou locale, à destination du grand public ou de publics scolaires.

Où ?

Aujourd’hui, le réseau ALIMENTERRE en France compte :
  • 2 réseaux nationaux12 coordinations régionales et 21 coordinations départementales dans 22 régions ;
  • 600 organisations locales ;
La campagne et le Festival ALIMENTERRE s’ouvrent également à l’international :
  • en Europe, le Festival existe en BelgiqueRépublique Tchèque et Pologne, quelques séances ont également été organisées en Allemagne et en Roumanie ;
  • en Afrique de l'Ouest, le Festival existe au BéninBurkina FasoGuinée Conakry,Sénégal et Togo ;
Les relais du Festival organisent des projections/débats en cinémas, salle municipales, médiathèques, lycées, universités, etc.

Pour qui ?

Les messages et les valeurs d’ALIMENTERRE visent à être diffusés largement vers :
  • un grand public sensible aux thèmes du développement durable et la qualité de son alimentation ;
  • un public scolaire, en particulier des lycéens de l’enseignement général et agricole ;
  • un public étudiant, en particulier les élèves ingénieurs en école d’agronomie.

vendredi 4 octobre 2013

Dernier Briefing : la transformation agricole en Afrique

Dernier Briefing : la transformation agricole en Afrique

04/10/2013
Le dernier Briefing de Bruxelles sur le développement sur "les facteurs de succès pour la transformation agricole en Afrique", s’est tenu le 2 octobre, au Centre de Conférence Borschette à Bruxelles.
Plus de 120 participants ont discuté des succès remportés et partagé des enseignements dans le domaine de la transformation agricole en Afrique, en mettant l’accent sur l’ impact que l’agriculture a sur la vie des gens et sur la croissance économique du continent.
L’événement s’est déroulé en deux parties. La première a proposé un aperçu du potentiel agricole en Afrique en tant que moteur de croissance et de développement durable. Il révèlera les tendances positives et les moteurs requis pour une croissance et une inclusion durables. La seconde a présenté les actions éprouvées dans l’agriculture africaine et les meilleures pratiques PPP basées sur les réussites du CAADP au cours des 10 dernières années. Il soulignera les réussites susceptibles d’être améliorées et/ou reproduites.
Sur la page du dernier Briefing de Bruxelles, vous pouvez trouver le programme de l’événement, une recherche de fond, les photos prises lors des panels, l’enregistrement vidéo des discours, les présentations des conférenciers, ainsi que d’autres informations utiles.
Cet événement marquait la 33ème édition des Briefings de Bruxelles sur le développement – un événement régulier organisé à Bruxelles par le CTA en collaboration avec la Commission européenne, le Groupe ACP, et d’autres partenaires – sur des questions et des enjeux clés dans le domaine du développement rural dans le contexte de la coopération UE/ACP.

mercredi 2 octobre 2013

Des partenariats multi-acteurs en recherche agricole pour le développement : étude de cas au Burundi

Des partenariats multi-acteurs en recherche agricole pour le développement : étude de cas au Burundi

Améliorer la disponibilité de semences de pommes de terre de qualité

Julie Flament, 1er octobre 2013

Cette étude vise à capitaliser des leçons tirées de l’expérience de formation d’un consortium entre différents acteurs impliqués dans la filière des semences de pomme de terre au Burundi, afin d’améliorer la disponibilité de semences de pommes de terre de qualité auprès des producteurs.
Pour atteindre cet objectf, plusieurs acteurs publics et privés ont en effet décidé de monter un partenariat :
- une organisation faitière de producteurs agricoles (CAPAD),
- un institut public de recherche agricole appliquée (ISABU),
- la faculté agronomique d’une université publique (FACAGRO),
- un collectif de multiplicateurs privés de semences (COPROSEBU) et
- un laboratoire privé de culture in vitro/biotechnologie (PHYTOLABU). Un acteur belge intervient également en soutien au partenariat, il s’agit d’un centre wallon de recherche agricole appliquée (CRA-W).
Ce consortium a été soutenu, dans les étapes initiales de sa formation, par le programme PAEPARD dans le cadre d’un processus d’appel à proposition.
L’expérience fournit des leçons sur les facteurs favorisant la formation de partenariats multi-acteurs équilibrés et orientés vers la demande des producteurs.

Documents joints

Source: Collectif Stratégie Alimentaire

lundi 9 septembre 2013

Rencontre de dialogue sur les progrès réalisés dans la mise en oeuvre des engagements de Maputo du 11 au 14 septembre 2013 à Monrovia (Liberia)



L’année 2013 marque le 10ème anniversaire de la Déclaration de Maputo de l’Union Africaine sur l’Agriculture et la Sécurité Alimentaire en Afrique. L’engagement des gouvernements africains qui consiste à mettre en œuvre d’urgence le Programme Détaillé pour le Développement de L’Agriculture en Afrique (PDDAA) et à consacrer beaucoup plus de ressources à l’Agriculture, au développement rural et la sécurité alimentaire pris dans le cadre de la déclaration de Maputo a initié un changement dans la prise de décision sur l’agriculture et la sécurité alimentaire en Afrique.
Sous le leadership de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, les Etats Ouest-africains ont été au premier rang de l’initiative PDDAA avec la première adoption d’une politique régionale agricole commune (ECOWAP) en 2005, qui était suivie par le lancement des plans nationaux et régionaux d’investissement agricole. Le processus ouest-africain en ce qui concerne le PDDAA a eu un succès en prenant en compte les acteurs non-étatiques, y compris les producteurs et les acteurs de la société civile, dans les processus politiques et a suscité de grands espoirs pour l’avenir du secteur agricole, des communautés rurales et de la sécurité alimentaire de la région. Dix ans après l’adoption de la Déclaration de Maputo, le temps est venu d’évaluer les progrès et les premiers résultats de cette initiative régionale et de tirer les leçons à partir de ses succès et les défis auxquels elle a fait face.
Le Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs Agricole de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) et sa section Libérienne (Réseau de l’Union Paysanne du Libéria) en collaboration avec le Gouvernement du Libéria organise un dialogue de haut niveau et s’appuyant sur les cas concrets liés aux progrès atteints par l’initiative PDDAA en Afrique de l’Ouest depuis la Déclaration de Maputo. Cet événement qui se tiendra du 11au 14 Septembre 2013 à Royal Grand Hôtel, Monrovia au Liberia, sera placée sous le Patronage de Madame Ellen Johnson Sirleaf, Présidente du Libéria.
Il y aura la présence d’autres partenaires régionaux et internationaux qui contribuent par différentes manières à cette initiative, entre autres, les commissions de la CEDEAO, de l’UEMOA, APESS (Association pour La promotion de l’Elevage dans le Sahel et dans la Savane, RBM (Réseau Billital Maroobé) , CORAF (Conseil Ouest Africain et de l’Afrique Centrale pour la Recherche et le Développement), CILSS (Comité Inter-états Permanent pour la Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel), REPAD(Réseau des chercheurs pour l’Appui au Développement en Afrique), l’Agence de Planification et de Coordination du NEPAD, le Centre Européen pour la Gestion des politiques de Développement (ECDPM) et Centre Technique pour la Coopération Agricole et Rurale (CTA).
L’objectif principal est de faciliter un dialogue politique basé sur les cas concrets d’une part, et d’autre part un dialogue inclusif en Afrique de l’Ouest qui pourrait promouvoir un environnement politique plus favorable aux producteurs, leur permettant de devenir plus productifs, d’avoir plus d’accès aux marchés, d’améliorer leurs conditions de vie, et, plus généralement, pour la communauté régionale en vue d’atteindre les objectifs de ECOWAP/PDDAA. A ce titre, cet évènement du ROPPA cherche à contribuer modestement aux efforts de nombreuses organisations dans la région en ce qui concerne la réalisation des objectifs de ECOWAP/PDDAA. Cette conférence va réunir un grand nombre d’acteurs de ECOWAP/PDDAA pour un dialogue riche.

jeudi 21 février 2013

Les trois premières Indications géographiques protégées (IGP) africaines

Agriculture et développement rural

graines de café

Les trois premières Indications géographiques protégées (IGP) africaines

20/02/2013
Dégustations, rencontres de grands chefs et d'épiceries prestigieuses... Voici le menu de producteurs africains de trois produits, le miel d’Oku et le café Ziama Macenta du Cameroun, et le poivre de Penja en Guinée, au Salon de l'agriculture, du 23 février au 3 mars, à Paris. La reconnaissance officielle des indications géographiques est un enjeu important pour l’Afrique, et plus largement pour les Pays en voie de développement : à la fois pour la reconnaissance et la protection de leur patrimoine et en tant qu’outils de développement économique.
Quel est le point commun entre le poivre blanc de Penja (Cameroun), le miel d’Oku (Cameroun) et le café Ziama-Macenta (Guinée) ?
Ces trois produits d’exception vont être reconnus et enregistrés comme « Indications Géographiques Protégées » (IGP) dans 16 pays africains. La reconnaissance officielle des indications géographiques est un enjeu important pour l’Afrique, et plus largement pour les Pays en voie de développement (PED) : à la fois pour la reconnaissance et la protection de leur patrimoine et en tant qu’outils de développement économique.
 Le poivre du Penja n'a certes pas le même statut que ses deux compagnons de voyage. Il est déjà convoité par les plus fins gourmets et les chefs étoilés du monde entier alors que le café Ziama-Macenta fut exporté pour la première fois en 2003. Le miel d’Oku, quant à lui, n'est connu aujourd’hui que dans sa seule région d’origine. Pour ce produit, le défi est donc de pénétrer d’abord le marché national.
Le programme de dégustations au Salon de l'Agriculture :

►Lundi 25 février : Ateliers de dégustation au Salon

- Stand du Cirad, 3 ateliers : 10h – 11h45 – 13h30

- Stand du ministère de l’Agriculture : 14h45 – 17h15

Poivre blanc de Penja
 
Pourquoi protéger ces trois produits agricoles ?
Ces trois produits portent un nom géographique, ont une qualité particulière, liée au terroir et aux savoir-faire locaux. Ils ont une réputation, et sont payés plus cher que les produits ordinaires. Aussi sont-ils menacés par des usurpateurs qui utilisent le même nom pour des produits différents, ou simplement des mauvais joueurs qui ne respectent pas les bonnes méthodes.
L’enregistrement du nom permet sa protection dans les seize pays membres de l’ Organisation africaine de la propriété africaine (OAPI). Mais il y a des conditions, et elles sont difficiles : une organisation doit représenter tous les producteurs, elle doit se mettre d’accord sur la délimitation de la zone et les méthodes de production, mettre en oeuvre un système de contrôle…
Face à la mondialisation des échanges, à la concurrence accrue sur les grands marchés d’exportation et à l’instabilité des prix, la valorisation de productions locales, réputées et très spécifiques, représente une voie à explorer.

Ces IGP sont similaires aux IGP et Appellations d'origine protégées (AOP) européennes, et aux Appellations d'origine contrôlées (AOC) françaises. Enregistré IGP auprès de l’OAPI, un produit peut ensuite faire acte de candidature pour être enregistré et protégé dans l’Union européenne.
►►Lire l'interview de Jean-Luc François, responsable du Développement agricole à l'AFD :
« Les Indications géographiques protégées (IGP) rendent la mondialisation profitable à des terroirs africains et aux hommes qui les font vivre »


La démarche : soutenir les petits producteurs

Le projet a pour objectifs :
► Accompagner les pays producteurs dans un exercice d’identification et de reconnaissance de produits nationaux éligibles aux Indications Géographiques ;
► Contribuer au renforcement des capacités de l’OAPI et des partenaires nationaux publics et privés en vue d’assurer la promotion et la protection des Indications Géographiques.
Découvrez le périple de deux agriculteurs africains à Paris, venus promouvoir leurs produits labellisés IGP. Premier épisode d'une mini-série de cinq épisodes :

Retrouvez les autres épisodes ici
Comment l'AFD soutient cette démarche ?

Pour chacun de ces produits, le projet effectue un diagnostic de la filière et identifie les acteurs concernés. Il définit les étapes à franchir pour arriver à l’enregistrement en Indication Géographique.
Des consultants locaux et internationaux appuient les organisations de producteurs dans la préparation du dossier et en particulier : la définition de l’aire géographique, l'élaboration d'un cahier des charges, l’élaboration des modalités de contrôle et la stratégie marketing.

Torréfaction du café Ziama Macenta. Photo : Charlotte Paressant

Le soutien s'effectue à travers un outil que l'AFD développe depuis plusieurs années : le Programme de renforcement des capacités commerciales (PRCC), cofinancé par l’AFD sur une ressource du ministère des Affaires étrangères et par le ministère des finances. Ce soutien s'effectue auprès de deux catégories d'acteurs.

Il y a tout d'abord l'appui à l' Organisation africaine de la propriété africaine(OAPI), m aître d’ouvrage du Projet d’Appui à la Mise en Place d’Indications Géographiques (PAMPIG), par les chercheurs du Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique (CIRAD).
"Afin de lui donner les moyens de mettre en place, dans plusieurs pays, un système commun de reconnaissance des IGP. L'OAPI est en effet un puissant levier pour mettre en place les Indications Géographiques Protégées, pour bâtir une politique commune et obtenir une reconnaissance mutuelle dans seize pays à la fois explique Jean-Claude Chesnais, responsable du programme à l'AFD. Il a donc fallu lui apporter un appui opérationnel, par la formation des hommes et la mise en place du processus d’inscription des IG, puis pour lui donner les moyens de garantir l'identification des zones et des produits, la définition des critères, l'accompagnement des producteurs, la protection légale, etc.
Parallèlement, "il y a tout un travail avec les producteurs pour les aider à se regrouper, à se structurer, à écrire le cahier des charges, éventuellement  se mettre en liens avec les exportateurs et les importateurs , les aider à la mise sur le marché de leurs produits, le conditionnement, le marketing..."


Le poivre de Penja (Cameroun)
De basses terres noires d’origine volcanique, un climat chaud et humide, de grandes plantations de bananes, et de ci de là, quelques parcelles où une liane monte à un arbre : le poivre de Penja !
Origines
L’origine des poivriers (Piper Nigrum L.) de la région de Penja est indéterminée, mais il est admis qu’ils provenaient de la Malaisie, et auraient transité par le Congo belge. Ce sont les descendants de ces divers cultivars qui, conduits en appliquant les normes et le savoir-faire local, produisent de nos jours le « Poivre de Penja ». Ce poivre peut être produit et mis en marché en vert, noir, blanc et rouge, mais le plus réputé est le blanc.

Spécificités de la zone géographique
Le poivre de Penja est cultivé dans une zone où le terroir et les méthodes culturales et de transformation se combinent pour produire la saveur hautement désirable, le piquant, le goût relevé et l’arôme particulier, attributs qui ont fait sa notoriété.
L’aire géographique du Poivre de Penja se situe sur les reliefs collinaires du sud du mont Koupé entre la région du Littoral et celle du Sud-Ouest du Cameroun. Elle est constituée des territoires des Communes de Manjo, Loum, Njombé/Penja, Mbanga, Mombo et Tombel, situés entre 100 et 500 m. d’altitude et sur sous-sol basaltique de l’ère quaternaire.
Les plantations de poivriers sont organisées sur les parcelles basaltiques plus ou moins pierreuses des flancs de ces collines ou à leur pied. Celles-ci bénéficient d’un climat chaud, humide d’avril à octobre mais très sec le restant de l’année.

Les opérations de transformations ont lieu non loin des plantations et se réalisent en plusieurs étapes : rouissage, lavage, séchage et conditionnement en gros.

Spécificités du poivre blanc de Penja
Le poivre de Penja doit sa renommée locale et internationale principalement à son poivre blanc avec ses baies de couleur crème. Il peut se présenter sous forme de petit grain ou de gros grain. Selon l'émission documentaire de France 5 « Fourchette et sac à dos : destination Cameroun » diffusé en septembre 2010 : « le poivre blanc de Penja a un fond animal velouté. Ces notes sont lourdes, boisées, ambrées et musquées. Doux et raffiné, son parfum délicat, plus que toute autre épice, s’allie à une saveur chaleureuse. Il commence par flatter élégamment les narines, puis apporte une présence chaude, ronde, insistante. » Son piquant lui confère une typicité que l’on ne retrouve chez nul autre poivre blanc.

Influence de l’aire géographique sur la qualité spécifique du poivre de Penja
Les conditions géo-climatiques de la région de Penja sont à l’origine de sa typicité. Ses sols basaltiques couplés au climat chaud et humide pendant la période de croissance végétative permettent une pleine croissance du poivrier, qui, arrivé à maturité en décembre, donne au moment de la récolte les baies destinées au poivre blanc. L’élaboration de ce poivre nécessite la présence d’eau de surface pour le rouissage et le lavage des baies, mais également un temps sec pour le séchage réalisé durant trois jours au soleil.
Ce sont ces étapes de rouissage, déterminante pour la fermentation des baies, et de séchage au soleil, qui confèrent au poivre de Penja sa typicité et sa renommée.

Le miel d'Oku (Cameroun)
Sur les sommets du mont Oku, entre 2000 et 3000 m d’altitude, la pluie et la brume sont fréquentes. La forêt cède brutalement la place à des champs de maïs, haricot, patate douce : une agriculture paysanne dense et intensive.

Le miel d’Oku est d’abord remarquable par sa couleur, blanc à crème, alors que les miels africains sont rouges à sombres. Sa valeur médicinale est réputée, et il est produit depuis des générations. Au XIXème siècle, il a servi de moyen d’échange contre l’huile de palme. La production du miel d’Oku est une activité traditionnellement individuelle et masculine. Il est principalement produit par des coopératives et des associations. Des actions de formation sont mises en place depuis vingt ans, y compris vers les femmes.

Spécificités de la zone géographique
Le miel d’Oku est produit au Cameroun dans la forêt de Kilum Ijim. La forêt de Kilum Ijim est une forêt de montagne de 3011m d’altitude qui couvre une superficie de 20 000 ha et, qui offre une exceptionnelle biodiversité : une richesse floristique, oiseaux endémiques. Dans cette forêt, les abeilles ne vivent pas spontanément : les apiculteurs y transportent et installent les ruches, après qu’elles aient été colonisées dans la plaine. Les qualités du miel sont liées à la forêt et surtout à deux espèces végétales dont les fleurs sont butinées par les abeilles, à savoir le Schefflera abyssinica et le Nuxia congesta.

La technique de production comprend cinq étapes :
- La fabrication des ruches
- La capture des essaims
- La colonisation des ruches entre septembre et avril. Les nouvelles ruches, placées dans la plaine, sont disposées dans la forêt entre novembre et mars. Les vieilles ruches sont déjà présentes dans la forêt du Kilum-Ijim.
- La récolte du miel
- Le filtrage par une méthode naturelle Spécificités du miel d’Oku
Le miel d’Oku est de couleur blanche variant de l’extra blanc à blanc. Le goût peut être décrit comme sucré, légèrement acide, un peu comme du jus de raisin, senteur florale, légère et citrique. Le miel d’Oku a une texture douce, crémeuse et légèrement granuleuse.

Influence de l’aire géographique sur la qualité spécifique du miel d’Oku
Le miel d’Oku est étroitement lié à la forêt de Kilum-Ijim, zone protégée pour sa remarquable biodiversité, où il est récolté. Celle-ci abrite des végétaux typiques de forêts tropicales d’altitude et a fait l’objet d’un programme de conservation et de gestion communautaire.
Les caractéristiques organoleptiques des miels sont la conséquence directe des fleurs butinées. En choisissant la forêt de Kilum-Ijim comme zone d’origine des miels, on précise un complexe de plantes, et donc un type de miels.


Le café Ziama-Macenta (Guinée)
En Guinée forestière, aux confins du Liberia et de la Côte d’Ivoire, le Mont Ziama domine une campagne arborée.
Le Coffea canephora (désigné sous le terme commercial « Robusta ») est ici chez lui.

© Photo de Didier Chabrol, CIRAD
Selon de nombreux témoignages des anciens, « au temps des colons, les collecteurs passaient longtemps à Macenta pour augmenter la qualité de leur mélange ». Le café de Macenta a ainsi acquis une notoriété auprès des importateurs et des torréfacteurs durant cette période.
Encore aujourd’hui, selon les opérateurs de la filière en Guinée, le café dit « de Macenta » est utilisé pour relever la base des cafés de plus mauvaise qualité (en provenance d’autres régions du pays et de Côte d’Ivoire).

Spécificités de la zone géographique
Les zones d’influence du mont Ziama sont situées dans le sud-est de la Guinée, dans la Préfecture de Macenta et couvrent les sous-préfectures de Orémaï, Sengbédou, Sérédou, Fassankoni, Kouankan et Zébéla. Elles sont situées entre les 9° et 9°5’ de longitude Ouest et les 8° et 8°5’ de latitude Nord.
C’est une zone de forêt tropicale humide, d’une altitude moyenne de 570 m, caractérisée par l’alternance d’une saison sèche de trois mois et d’une saison pluvieuse de neuf mois. La température moyenne est de 25°C. Le café occupe une superficie moyenne de 160 000 ha desquels, 6 000 ha sont occupés par du matériel végétal amélioré dont, 2 000 ha dans la zone du mont Ziama. La superficie moyenne par producteur est d’1 ha.

La café Ziama Macenta est produit au flanc des montagnes, sous ombrage léger. Les caféiers sont plantés traditionnellement à une distance de 4m x 4m (625 pieds/hectare), alors que les plantations modernes peuvent être plantées avec une plus forte densité de 3m x 2m (1660 pieds/hectare).
La qualité du café dépend fortement des opérations de récolte et de post récolte. Les cerises doivent être récoltées de manière sélective à maturité (rouges) en 3 passages. Elles sont triées par trempage puis séchées au soleil avec des remuages réguliers (trois fois par jour). Le séchage se fait essentiellement au soleil sur claies pour une durée de 21 jours. Les cerises sèches sont décortiquées mécaniquement en évitant les brisures.

Spécificités du café Ziama Macenta
Le café Ziama Macenta est un robusta particulier plus proche de l’arabica par sa saveur acidulé et peu amer. Il se distingue par ses arômes persistants, à la fois forts et fins.
Influence de l’aire géographique sur la qualité spécifique du café Ziama Macenta
Le terroir de la Guinée Forestière en général, et la zone du mont Ziama en particulier, bénéficie d’un climat et de sols caractéristiques qui font du café récolté sur cette zone un Robusta supérieur. Des clones de Robusta introduits et cultivés dans cette région ont donné des qualités organoleptiques supérieures, semblables à celle d’un café Arabica.